Prière du lundi 7 avril 2025

Celui d'entre-vous qui est sans péché, qu'il soit le premier à jeter une pierre

En ce 5dimanche de carême, dit de Judica (judicare = juger), une femme s’est laissé surprendre dans sa recherche du plaisir à deux. Elle seule est débusquée et trainée pour se voir infliger la sentence prévue par la Loi (lapidation = mort).

Elle croise Jésus qui, en même temps qu’il déjoue le piège qui lui est tendu, desserre l’étau d’une condamnation, selon la Loi, inéluctable.

Jésus fait justice en renvoyant les procureurs à leur propre péché et ouvre le champ du possible : « Va et désormais… » !

Va  – C’est « une chose nouvelle » que ce chemin à emprunter (Isaïe, 43, 16-21). Ce chemin est à la fois l’espace d’une course qui réclame un enjeu (la vie en Christ) mais encore un lieu de justice, non plus au regard de la Loi mais fondée sur la foi en Christ (Paul, Ph 3, 8-14).

Désormais – Christ tourne la femme vers l’avenir, et comme l’écrit Paul, la propulse en avant, c’est à dire à oublier ce qui est en arrière et à poursuivre sa course dans la perspective de l’en-avant de Dieu : la vie en Christ.

Qu’il en soit de même pour l’Eglise à l’égard des homosexuels ! « L’apport des sciences humaines, joint à la réflexion des théologiens et des moralistes, reste indispensable pour un traitement de la problématique […l’homosexualité] » (Commission biblique pontificale – Qu’est-ce que l’homme ? – Anthropologie biblique – 2021 – Cerf – p 221). Et ce sera justice ! En avant, femmes et hommes de bonne volonté !

Sur ce chemin vers Pâques (dans 15 jours !), pour celles et ceux qui veulent prolonger ce dimanche de Judica, deux suggestions : 1/- Lecture des psaumes 41 (Comme un cerf…) et 42 (Rends moi justice…) ; 2/- Ecoute des cantates de J-S Bach : Bwv 97 (1734) et Bwv 200 (1742).

Philippe

 


Activité à venir

Week-end spirituel à Marseille et matinée CAE

Samedi 28 et dimanche 29 juin

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